Kigali plaide pour que l’épidémie de coronavirus n’éclipse pas la lutte contre le dérèglement climatique et vient de déposer sa deuxième contribution auprès de l’ONU.

Le Rwanda vient de joindre le geste à la parole en déposant sa deuxième « contribution nationale » à l’Accord de Paris auprès de la Convention cadre des Nations unies sur le climat. Fin avril, à l’occasion du Dialogue de Petersberg qui réunit depuis onze ans des politiques de haut rang autour de la chancelière allemande Angela Merkel pour faire avancer l’agenda climatique, la ministre de l’environnement, Jeanne d’Arc Mujawamariya, avait invité à « résister à la tentation de revenir vers les énergies polluantes pour créer des emplois », au moment où l’épidémie de coronavirus ébranle l’économie mondiale.

Ce pays enclavé d’Afrique centrale est ainsi le premier du continent africain à remplir cette obligation fixée en 2015 aux 190 signataires. Faute d’engagements suffisants pour limiter la hausse moyenne des températures mondiales à 2 °C voire 1,5 °C comme y exhortent les climatologues, il avait été convenu que les gouvernements revoient leur copie au plus tard en 2020, année de l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris.

LE MONDE

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