15 AOÛT 2020.À Poukham Tock, non loin de Fatick commune, les ordures des quelques milliers d’habitants de la région sont déversées directement dans une décharge à ciel ouvert. Aujourd’hui, ce « village-poubelle » situé dans la commune de Mbéllacadiao se transforme en une bombe écologique et sanitaire. Des voix, comme celle des membres de l’association « Poukham Tock » au sommet, s’élèvent pour dénoncer un « désastre en cours ». C’est dans ce sens qu’ils ont fait une déclaration de presse.
Situé à 05 kilomètres à l’Est de Fatick Commune, sur la route de Diakhao Sine, Poukham Tock est un village dépendant administrativement de la commune de Mbéllacadiao. Depuis six ans, le village de Poukham Tock est victime d’une pollution atmosphérique et environnementale due aux déchets plastiques, aux ordures ménagères et aux fosses septiques déversés délibérément dans nos terres par les autorités municipales de Fatick et de Mbéllacadiao et les autorités administratives.
Vu les conséquences néfastes qui en découlent et qui mettent en danger les populations de Poukham Tock, nous exigeons la cessation définitive de ce déversement. À cet effet, une association dénommée « Poukham Tock au Sommet » a vu le jour afin de mener à terme cette lutte initiée après tant de démarches stériles et d’œuvrer pour le développement dudit village.
De par sa position géographique, les terres de notre village doivent servir à autre chose qu’à abriter les déchets de la commune de Fatick dont le Maire Matar Ba est incapable d’établir une bonne politique de gestion des ordures. C’est indigne pour une ville où le Président de la République est le Maire honoraire.
En plus de cette pollution, le village est confronté à d’autres maux qui handicapent son élan vers le développement : absence d’un château d’eau à haut débit, l’éclairage public, une case santé fonctionnelle, des ralentisseurs pour parer à d’éventuels accidents, la route à hauteur de la carrière de sable qui menace de céder.
Nous disons non au mépris et au manque de considération manifeste!
GOULWAR / KHIRENA avec Dakar’actu.