03 OCT 2020. Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Oumar Youm, a remis samedi aux transporteurs de la gare routière de Touba, une vingtaine de véhicules de transport en commun communément appelés « 7 places », en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de déplacement des populations de la cité religieuse.

« Nous sommes ici pour remettre des véhicules 7 places dédiés au transport collectif de proximité qui vise à améliorer les conditions de déplacement des populations de Touba en particulier », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de remise des véhicules au président des regroupements des transporteurs de Touba, Idy Kâ. Cette vingtaine de véhicules « pour un lot de 200 dont 150 sont prévus pour Touba. Progressivement, ces véhicules seront remis une fois que toutes les procédures administratives et financières seront bouclées », a indiqué Me Youm. 

Il a dit que la réforme en cours du secteur des transports vise à apporter des solutions au transport et améliorer la mobilité et l’offre de transport qui devrait se passer « dans les meilleures conditions possibles ». « Ces véhicules nous permettent d’avoir un transport moins polluant, plus sécurisé, plus propre et qui permet d’assurer la rentabilité du secteur », a estimé le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

Selon Oumar Youm, à travers ce projet, l’Etat envisage « une régularisation progressive » du parc de transport clandestin pour en faire un parc de transport automobile régulier. « Les clandos et autres [véhicules] doivent être règlementés, et j’ai demandé au directeur des transports routiers de communiquer là-dessus », a poursuivi le ministre, selon lequel, « à partir du 1er janvier 2021 jusqu’au 31 décembre 2021 », un délai d’un an est arrêté « pour régulariser la situation. C’est l’intérêt des acteurs ». Cette réforme a été mise en place par l’Etat du Sénégal « non pour porter préjudice aux acteurs du secteur mais plutôt pour les protéger », a fait valoir Me Oumar Youm.

« Les véhicules actuels qui sont en cours d’exploitation dans le secteur du transport’’ et qui opère dans le transport dit clandestin doivent être régularisés, selon le ministre. « Il y aura un code couleur, c’est le vert-blanc. Ils ont la possibilité avec leur véhicule d’avoir l’agrément [mais] ce n’est pas difficile », a-t-il souligné. 

APS

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