2 NOV 2020. Quand l’affaire Petro Tim que je considère comme l’arnaque du siècle a éclaté, Idrissa Seck ne s’est pas immédiatement prononcé là-dessus et je pense qu’il s’agit quand même d’un scandale qui est très sérieux et qui affecte les générations futures. Que les jeunes du parti viennent en conférence de presse nous dire que leur leader avait déjà alerté sur ces problèmes est une insulte envers les Sénégalais. Votre parti devrait arrêter de dialoguer jusqu’à ce que l’affaire soit traitée de manière sérieuse par la justice. Je peux quand même vous assurer que tôt ou tard, cette affaire sera tirée au clair et ceux qui sont coupables seront mis en prison et leurs biens seront gelés.
Lorsque Khalifa Sall fut détenu à la prison de Rebeuss pour détournement de deniers publics, association de malfaiteurs entre autres, Idrissa Seck est allé lui rendre visite dans le seul but de le courtiser pour agrandir sa coalition. Il faut être cohérent dans sa démarche et le fait d’être un opposant ne doit point suffire pour défendre tout opposant peu importe ce qu’il a fait. On ne peut pas vouloir diriger le Sénégal et accepter le détournement de deniers publics. Il ne s’agit pas de complot contre un opposant, mais il s’agit de fait. A-t-il oui ou non détourné des fonds publics ?
Avec une large coalition derrière lui, Idrissa Seck était classé second durant les élections présidentielles de 2019, ce qui lui aurait donné la chance, s’il avait pleinement joué son rôle de chef de l’opposition, de devenir le cinquième président. Au lieu d’assumer ce statut, il est devenu complètement aphone comme cette personne qui ne sait plus ce qu’elle veut. On ne peut pas sortir un programme et dire qu’on a tout dit et de se référer au programme face à n’importe quel problème. Il est impératif qu’il assume ce rôle et le joue pleinement sur tous les sujets qui apparaissent et aussi sur tous les problèmes économiques que nous traversons à cause de la mauvaise gouvernance.
Je loue les qualités de cet homme qui travaille dur et qui a toujours été au service de son pays, mais il ne veut pas être chef de l’opposition, car il ne l’assume pas, donc il ne faut pas le lui forcer. Une opposition, a-t-elle besoin d’un chef ? Dans un état de droit, oui, mais avec ce gouvernement à scandales et un chef qui protège ses alliés et qui met son coude sur certains dossiers, je dis non.
Qu’avons-nous fait pour mériter de tels dirigeants ?
Extrait article: Idrissa Seck un soi-disant chef de l’opposition. Mohamed Dia 2019
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