18 DEC 2020. Quinze (15) ans de réquisition criminelle, t’elle a été la peine infligée à Moustapha Sow, par la chambre criminelle de grande instance de Kaolack. Ce, pour avoir tué son voisin à coup de coupe-coupe. Il ressort de l’accusation du 28 mai 2018 au village de Nguidayel, lors d’une bagarre qui opposait le jeune Moustapha Sow à son voisin, il avait assenait un coup de coupe-coupe à Seydou Sow.
Ce qui avait provoqué une hémorragie cérébrale et par conséquent Seydou a succombé à ses blessures lors de son évacuation au poste de Ndioum Guinth.
Jugé hier, devant la barre pour meurtre le mise en cause a reconnu les faits et prétend n’avoir jamais eu l’intention d’ôter la vie à son voisin :
» Ce jour-là, alors que je m’occupais tranquillement de mon troupeau, un enfant était venu me demander de répondre à Seydou qui était chez moi. Et quand que je suis allé le voir, il l’avait dit de le suivre dans la forêt parce qu’il avait à me parler. Alors je l’ai suivi et on est allé jusqu’à l’endroit requis, il s’était arrêté en se retournant vers moi et avec un ton arrogant, il m’a dit Moustapha ouvre grand tes oreilles et écoute bien ce que j’ai à te dire car je ne vais pas y revenir. J’ai entendu dire que tu fais la cour à ma belle-sœur. Je veux que tu le laisses tranquille, c’est la femme d’autrui. Surpris par son accusation, je lui répondis négatif et que je n’ai rien à voir avec sa belle-sœur. Alors, il commença à m’abreuver d’injures, et en tant homme, je ne me suis pas laisser faire, j’ai riposté, et l’ai retourné les injures. Furieux, il m’a administré un coup de bâton c’est ainsi que je lui ai assenait un coup de coupe-coupe sur la tête » a déclaré le jeune garçon qui n’était âgé que de 18 ans lors des faits.
Venus témoigner Saykou Sow, frère aîné de la victime raconte que »après avoir s’occuper de mon troupeau, Seydou était venu me trouver dans ma chambre pour me demander l’autorisation d’aller chez Moustapha, et sans aucun doute, je lui en ai accordé, quelques heures plus tard, j’ai vue son ami qui le portait en se dirigeant vers la cour de la maison. Et quand je l’ai approché, j’ai constaté qu’il peinait à se tenir debout et que son corps était couvert de sang. Et quand je l’ai demandé ce qui s’est passé, il m’avait dit que Moustapha l’avait assenait un coupe-coupe sur la tête. Je me suis précipité pour l’amenait au poste de santé, c’est au cours de son évacuation qu’il a rendu l’âme » a témoigné le frère du défunt.
Lors de son intervention le procureur a soutenu la constance des faits et a requis une peine de 10 ans de travaux forcés. Pendant que la défense soulève la légitimité de défense et plaide la disqualification des faits. Après délibération, le tribunal a infligé à Moustapha une peine de 15 de travaux forcés.
Une affaire de trafic était également au menu de cette audience, mais elle a été renvoyée jusqu’à la prochaine session pour cause, non présence de l’accusé.
Téning THIARE/KAOLACK/KHIRENA.NET
