1er FEV 2021. Min Aung Hlaing, le commandant en chef de l’armée birmane, est le nouvel homme fort incontesté du pays après le coup d’État de lundi. Il est l’héritier désigné de Tan Shwe, le dernier chef de la junte militaire birmane.

Au lieu de se préparer tranquillement à la retraite en juillet comme prévu par la loi, Min Aung Hlaing s’est hissé à la tête de la Birmanie. Beaucoup moins connu sur le scène internationale qu’Aung San Suu Kyi, ce général de 65 ans concentre désormais l’intégralité des pouvoirs entre ses mains depuis le coup d’État, orchestré par l’armée birmane lundi 1er février.

Après l’arrestation de l’ex-dissidente devenue cheffe de gouvernement de facto depuis 2016, les militaires ont assuré que des élections libres auraient lieu dans un an, mais impossible de savoir s’ils tiendront parole. « Le but de l’armée a toujours été de diriger le pays », rappelle Nehginpao Kipgen, directeur adjoint du Center for Southeast Asian Studies à l’université O.P. Jindal Global (en Inde) et spécialiste de la Birmanie, contacté par France 24. 

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