Le vendredi dernier, l’Assemblée nationale procédait à l’adoption des projets de loi portant modification du code pénal et de celui de procédure pénale, fortement décriée par les parlementaires de l’opposition.
Une loi qui n’a pas seulement été décriée par l’opposition parlementaire mais aussi par certains membres de la société civile qui ont fini par manifester leur colère à la place de la Nation. Ce qui a conduit plusieurs d’entre eux au commissariat central.
Exerçant son travail de journaliste, l’agent du groupe D-Medias, Alassane Baldé, a été malmené avant d’être interpellé par les forces de l’ordre.
Dans un point de presse conjoint cet après-midi avec Maïmouna Bousso (qui a également été brutalisée par les forces de l’ordre) du mouvement des forces citoyennes, Alassane Baldé est revenu sur le film de son arrestation. « J’étais en train de faire mon travail comme tous les autres journalistes, mais le commandant Saliou Ndao m’a forcé de rentrer dans le commissariat en me maltraitant. Ce que je ne peux accepter car, personne n’a jamais levé la main sur moi. C’est un acte que je ne vais laisser impuni », a rappelé le journaliste de D-Medias.
Personnellement, Alassane Baldé regrette que cette situation en soit arrivée à ce stade car, il a toujours travaillé avec les hommes de tenue avec qui il entretient des relations professionnelles. Toutefois, le journaliste, confiant en la justice du Sénégal, est engagé à poursuivre ses efforts pour tirer cette affaire au clair.
khirena.net avec Dakar’Actu