L’organisation de Miss Sénégal remonte de très loin. Cet événement fait partie de l’agenda culturel de notre pays dit-on. C’est un rendez-vous au carrefour et à la croise des arts tels que la mode, le stylisme, le marketing esthétique … etc. Il cristallise beaucoup d’attention et suscite en même temps autant d appétits pour la gente féminine désireuse de se connaitre. Certaines que la nature a pourvoyé en beauté font le pied de grille chez les organisateurs pour au moins espérer une sélection autres n’hésitent pas à passer par des raccourcis, cherchant à être pistonnées pour faire partir de l’événement parce que l’enjeu en vaut la chandelle puisqu’ il est question de représentative, d’ambassadrices de sa propre localité puis de celle de tout un pays.

Si Miss Sénégal fait d objet de convoitise de la part des acteurs culturels, journalistes, animateurs, sponsors, c’est parce que la culture est au début et à la fin de tout processus de développements il en est ainsi, l’initiative peut être louable. Elle peut d’autant plus l’être que lorsqu’ il s’agit de vendre une destination. Pour vendre un produit, il faut d’abord le connaitre, ensuite faire sa promotion en respectant ses valeurs et enfin éviter tout ce qui va dans le sens de compromettre le produit.

La destination Sénégalaise doit nécessairement reposer sur des valeurs comme le’’ joom’’, le’’ goor’’, le ‘’xersa’’, comme ciment et substrat de ces valeurs sans quoi on n’est pas en train de vendre le Sénégal. Vendre ce pays, c’est s’éloigner de tout ce qui peut nuire gravement à la dignité de la femme est le cas de Miss Sénégal 2020 charriant beaucoup de polémiques, d’accusations et de contre accusations. Un parfum de scandales est entrain de miner l’organisation de cet événement en toile de fond une affaire de grossesse. Le cas de cette fille peut être perçu comme l’arbre qui cache la forêt. Elle aura ouvert la boite de pandore et permet à beaucoup de victimes de viols de se prononcer sur leurs amères aventures.

 Enfin de compte, la montagne aura accouche d’une souris. Un coin du voile s’est levé sur miss Sénégal avec son lot de malheurs et de victimes. Des victimes inondent les medias, réseaux sociaux et autres canaux de communication pour se confier pensant au moins avec cette dénonciation massive que la plaie va se panser ou du moins que la justice va faire son travail. C’est ce que réclame l’ONG Jamra.

D’autres organisations, des célébrités, et des personnes anonymes souhaitent la lumière sur cette affaire allant jusqu’ à demander le retrait pure et simple de la licence à la promotrice comme mesure conservatoire. La destination Sénégal mérite mieux et plus qu’un scandale qui a fini par transcender nos frontières et déteint de façon négative sur l’image de notre cher Sénégal. Si comme on assiste à un laisser-aller et laisser faire. On n’est regardant sur rien. On ne veille sur rien. On laisse nos progénitures à des personnes anonymes, à des gens qui surgissent de nulle part. Des vendeurs et des vendeuses d’illusions, des colporteurs qui salissent un pays dont la tradition est bâtie sur du roc.IL faut arrêter ce cercle vicieux qui plombe l’image du pays.

Des institutions fortes doivent sévir pour arrêter les déviants en vue de mettre le pays dans les vraies rampes de sa culture qui n’a rien à voir avec celle du chantage, du viol et celle-là qui chosifie la femme en la réduisant au rang d’objet. La femme sénégalaise mérite mieux que ça. Elle mérite respect et considération femme, tu donnes vie souvent en perdant la vie. Tu supportes la souffrance et malheurs de ce monde. Tu mérites protection parce que tu es génitrice femme à jamais ça. Par ces lignes, je t’exprime toute ma gratitude et compatis à tes douleurs.

                     Papa Cherif LY, temps et cahiers du désert.

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