28 AOUT 2022. Les populations de Farading, un village de la commune de Missirah sirimana dans le département de Saraya, ont tenu un point de presse ce week-end, pour montrer leur opposition face à l’exploitation de leurs terres cultivables par des chinois.

Elles ont voulu  marcher avec des pancartes jusqu’au site des chinois mais  la gendarmerie présente sur les lieux a expliqué avec courtoisie  que la marche n’est pas autorisée donc elle ne peut pas avoir lieu.

Ayant compris, les manifestants se sont retrouvés dans une maison pour faire leur point de presse. Bamba Django, un jeune du village dira qu’aujourd’hui l’eau de la Falémé est inutilisable. Pourtant auparavant, elle contribuait économiquement à l’essor de la localité grâce au maraîchage des riverains, la pêche…

À l’en croire, les menaces ne passeront et il est inconcevable de laisser les chinois détruire leurs terres. Aussi, ces jeunes interpellent le maire que s’il ne peut pas être de leur côté, il n’a qu’à  les laisser mener leur combat. Ils préfèrent aller en prison que de les voir travailler sur leur foncier disent-ils.

Selon le président des jeunes, l’état et les chinois veulent faire le forcing, chose qu’ils n’accepteront jamais car ces terres constituent leur seule source de vie.

Un des membres de l’Association Ben Khady du sirimana qui œuvre dans la protection de l’environnement, interpelle les autorités face à cette situation.

Selon le président de l’association des jeunes pour le développement de la Falémé, c’est un phénomène récurrent de bazarder les terres de la zone, hier c’était sansamba, aujourd’hui Farading.

Nonobstant, cette exploitation n’apporte rien à la population sauf que des inconvénients, des malheurs. Ainsi ils alertent l’opinion nationale et internationale sur les dangers qui guettent les populations de la zone, tout en disant aux autorités de prendre toutes leurs responsabilités.

Au demeurant, Ils appellent la jeunesse du département, voire la région de Kédougou à se lever pour une libération totale de leurs terres.

Les manifestants donnent rendez-vous les jours à venir sans définir leur stratégie.

Sory cissokho/KHIRENA.NET/KEDOUOU

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