Kl, 12 mars 2023. Le développement des capacités dans le domaine des sciences, de la Technologie, de l’Ingénierie, de l’Arts et des Mathématiques (STEAM) constitue un levier prépondérant pour la croissance économique des pays Africains en général et du Sénégal en particulier. L’accès à l’éducation pour tous surtout pour les files demeure un grand casse – tétée pour le Sénégal. Pour corriger ces manquements le programme Go4STEAM veut apporter sa pierre à l’édifice.
» Nous sommes à Kaolack ce samedi pour procéder au lancement du programme STEAM Mousso mis en place par « Go4STEAM » qui est une association qui œuvre pour la promotion et la vulgarisation des Sciences de la Technologie de l’Ingénierie de l’Arts et des Mathématiques ( STEAM) au Sénégal. En 2020, elle a lancé le programme STEAM Mousso. Ce programme est financé par l’Ambassade des États Unis visait à former et à sensibiliser massivement les jeunes filles du collège sur les STEAM et leur importance .Avec l’appui du ministère de l’éducation nationale du Sénégal, 100 jeunes collégiennes originaires des 4 départements de Dakar ont découvert une autre manière d’aborder les STEAM » a souligné Daouda Guèye, président du conseil d’administration Go4STEAM.
Après la réussite du STEAM Mousso 1 à Dakar Go4STEAM a décidé de renouveler l’expérience à travers STEAM Mousso 2 pour offrir la chance à plus de filles et élargir son champ d’action .C’est pourquoi dans les régions de Ziguinchor, Kaolack et Saint Louis avec pour objectif la formation de 300 jeunes collégiennes ; a t- il informé.
L’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby a souligné que la vulgarisation des STEAM au Sénégal reste, par ailleurs un grand défi en raison de plusieurs problèmes tels que les disparités constatées dans L’accès aux formations des STEAM. C’est pourquoi l’État du Sénégal compte encourager et soutenir ces initiatives qui puissent aider et encourager les jeunes filles à assurer leur passion pour les STEAM et s’investir ainsi dans des filières porteuses de la croissance économique et sociale.
Khady Sané Thiam/Khiréna.net/Kaolack