Kl, 18 AVRIL 2023. L’une des contraintes majeures au développement de l’élevage au Sénégal reste le vol de bétail. Par-delà son caractère délictuel avéré, ce phénomène constitue une atteinte grave à la sécurité alimentaire, à la génération des revenus, à la quiétude et à la cohésion sociale en milieu rural. Le vol de bétail touche pratiquement tout le territoire national et tend même à devenir un problème sous régional. Il reste ainsi un véritable fléau aux conséquences absolument négatives.
Conscient de l’ampleur du phénomène, le comité communal de lutte contre le vol de bétail à Ndramé Escale a été mis sur pieds ce mardi, par l’association nationale de lutte contre le vol de bétail.
» L’objet de cette rencontre est de renouveler et s’installer le bureau communal de lutte contre le vol de bétail ici à Ndramé Escale. L’installation de ce Comité s’est déroulée dans les règles de l’art. Aujourd’hui nous avons un nouveau coordonnateur en la personne de Younouss Diack. Depuis 2010 nous avons entamé ce travail sous par l’appui de l’État à défaut par nos propres moyens. Ce qui fait qu’à travers le pays nous avons mis sur pieds 50 comités communaux de vigilance du Nord au Sud Est en passant par le centre. Dans le cadre de travail de suivi et évaluation nous sommes dans une phase de redynamisation des comités qui ont été monté c’est à ce titre que nous là aujourd’hui. Nous avons donné quelques recommandations: renforcer la sensibilisation et la communication mais également miser aux dialogues et la concertation » a expliqué El hadji Aboubacar Bitèye, président de l’association nationale de lutte contre le vol de bétail.
« On n’a pas d’armes mais nous pensons qu’avec la concertation nous parviendrons à atteindre nos objectifs parce que le paradigme du développement a changé aujourd’hui se sont les communautés qui sont actrices de leur développement articuler sur la territorialisation des politiques publiques dont le maire a un rôle à jouer. Nous nous travaillons avec les services déconcentrés de l’État » ajoute Mr Bitéye.
« A notre niveau nous avons un bilan chiffré. Le nombre de tête volés presque la moitié a été retrouvée depuis que nous avons commencé le travail et nous voulons dans ce sens à ce que l’État nous soutient pour qu’on puisse mieux travailler. Pour les chiffres enregistrés de 2020-2021: dans les régions de Kaolack, Fatick, Tambacounda, Kaffrine, Louga, St – Louis Matam et entre autres localités.
Le nombre de têtes volés en 2020 : 12316 , 3101 bêtes retrouvés soit 41,42% dont 7215 perdues soit 5 8.50% ; pour ce qui est de 2021: nombre de bête volés 9114 ,6702 bêtes retrouvés soit 73, 53% nombre de têtes perdues 2412 soit 26,46% ce qui montre qu’au total entre 2020 -2021 « 21430 contre 11803 ce qui donne un pourcentage de 55,07% entre autre a listé M. Bitèye.
Khady Sané Thiam/khiréna.net/Kaolack