L’attaquant sénégalais de Rennes (élite française), Mbaye Niang, s’est présenté lors d’un entretien au magazine Canal Foot Club de la chaîne française, Canal Plus, comme un joueur de ’’caractère’’ pas toujours facile à gérer.


’’C’est vrai que j’ai un caractère et c’est parfois compliqué pour un entraîneur qui n’arrive pas à gérer les joueurs de caractère’’, a reconnu, dimanche, l’international sénégalais qui, en neuf ans de professionnalisme, a joué dans sept clubs.


Parlant de sa carrière, Niang a indiqué qu’il a besoin de ’’rapport de confiance’’ avec ses dirigeants, ce qui lui a permis de devenir, en deux ans à Rennes, un attaquant sollicité par les plus grands clubs.


’’Si les dirigeants me font confiance comme l’a fait Olivier Létang (ancien président délégué de Rennes), qui l’a fait venir du Torino (Italie) sous forme de prêt, il n’y a pas de raison que ça ne marche pas’’, a-t-il fait savoir. 


Il dit avoir des rapports de père à fils ave ce dirigeant qui l’a fait revenir en France alors qu’il était en situation d’échec en Italie.


’’J’ai trouvé en Létang un dirigeant qui est venu me chercher avec un projet et qui a su être un papa pour moi’’, a-t-il soutenu, assurant qu’il a donné ’’le maximum’’ pour ne pas le décevoir.


’’Il avait pris un pari risqué parce que certains n’hésitaient pas à me présenter comme un fou’’, a reconnu l’international sénégalais qui a débuté sa carrière professionnelle à 16 ans et demi au SM Caen.


Transféré au Milan AC ensuite, il n’a pas su s’imposer et avant de finalement connaître plusieurs transferts et des prêts sans grand impact sur sa carrière.


A Rennes, Niang a remporté pour sa première saison (2018-2019) la Coupe de France, fait un bon parcours en Europa League avant d’accrocher cette saison (2019-2020) la 3-ème place qualificative pour la Ligue de champions, une première dans l’histoire du club breton.


Devenu plus régulier et auteur de 12 buts la saison dernière en Ligue 1, il a marqué 11 buts avant l’interruption définitive du championnat à cause de la pandémie du Covid-19 là la mi-mars alors qu’on en était à la 28-ème journée. 

KHIRENA / APS / SD/OID

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