Le 29 juin, RFI et France 24 dévoileront le nom du Prix Marc-Vivien Foé 2020. En attendant, voici un retour sur les onze précédentes éditions de cette élection du meilleur joueur africain du Championnat de France (Ligue 1).

2009 : Marouane Chamakh (Bordeaux/Maroc) – Attaquant

Cette année-là, les Girondins sont sacrés champions de France. Leur attaquant marocain, qui a inscrit 13 buts en Ligue 1 (L1), a été un des grands artisans du titre, comme son partenaire sénégalais  Souleymane Diawara, troisième d’un vote regroupant alors uniquement les journalistes de RFI. Un autre « Lion de la Téranga », l’attaquant Mamadou Niang, finit deuxième, à l’image de son club, l’Olympique de Marseille, dauphin de Bordeaux au classement de L1.

2010 & 2011 : Gervinho (Lille/Côte d’Ivoire) – Attaquant

« J’ai pris ça deux fois », aime à rappeler le virevoltant ailier, au sujet du Prix Marc-Vivien Foé (MVF). En 2010, le titre de meilleur joueur africain du Championnat de France ne porte pas encore le nom de l’ex-joueur camerounais décédé en 2003. L’Ivoirien sort d’une brillante saison avec le Losc et devance de peu… Mamadou Niang et Marouane Chamakh, au classement d’un vote toujours organisé par RFI mais qui regroupe cette fois des journalistes spécialisés d’autres médias.

En 2011, nouvelle victoire : Gervais Yao Kouassi devance d’un souffle le Sénégalais Moussa Sow, son partenaire au Losc (et le Ghanéen de Marseille, André Ayew), avec lequel il a été sacré champion de France. Quelques mois plus tard, alors que Gervinho a été transféré à Arsenal (Angleterre) le joueur reçoit sa distinction des mains de Marie-Louise Foé, la veuve de Marc-Vivien Foé, à la Maison de Radio France. Cette fois, France 24 s’est joint à l’organisation de l’événement.

2012 : Younès Belhanda (Montpellier/ Maroc) – Milieu de terrain

Le Marocain surfe sur l’incroyable saison du MHSC, champion de France devant le PSG, pour finir devant le Camerounais Nicolas Nkoulou (Marseille) et le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (Saint-Etienne). Le milieu offensif reçoit son trophée en toute décontraction au domaine de Grammont, le centre d’entraînement montpelliérain, juste avant la fin de saison. Il a été élu par un jury international.

2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Saint-Etienne/Gabon) – Attaquant

Nicolas Nkoulou est encore deuxième (devant le Burkinabè Jonathan Pitroipa, cette fois). Mais il n’y a pas photo : le défenseur finit très loin derrière « Aubame », le deuxième meilleur buteur de Ligue 1 derrière le phénomène Zlatan Ibrahimovic. Peu avant de partir au Borussia Dortmund, l’attaquant vient chercher sa distinction à Issy-les-Moulineaux, au siège de France Médias Monde (FMM).

2014 : Vincent Enyeama (Lille/Nigeria) – Gardien de but

Le premier (et dernier) portier élu meilleur Africain de L1. Et le seul Nigérian, jusqu’à présent. Impressionnant dans la cage du Losc, « Vinny » termine devant deux arrières latéraux : le latéral droit Serge Aurier (Toulouse/Côte d’Ivoire) et le latéral gauche Henri Bédimo (Lyon/Cameroun). Comme Aubameyang, Enyeama reçoit son trophée à FMM.

2015 : André Ayew (Marseille/Ghana) – Milieu de terrain

Le Ghanéen n’a ni gagné la CAN en Guinée équatoriale ni le titre de Joueur africain de l’année 2015. Mais il a pu se consoler avec un Prix Marc-Vivien Foé. A l’issue du scrutin, le milieu polyvalent a devancé l’Ivoirien Max-Alain Gradel (Saint-Etienne) et le Tunisien Aymen Abdennour (Monaco). Il est à jamais le premier Marseillais lauréat.

2016 : Sofiane Boufal (Lille/Maroc) – Milieu de terrain

Le milieu offensif est le troisième Lillois et le troisième Marocain vainqueur. Elu devant le Sénégalais Cheikh Ndoye (Angers) et l’Algérien Rachid Ghezzal, le « Lion de l’Atlas » ne recevra toutefois son « MVF » que plusieurs mois après. Sérieusement blessé juste avant la fin de saison, le Losc n’a pas souhaité que sa pépite ne vienne assister dans l’immédiat à une cérémonie. C’est donc en tant que pensionnaire de Southampton (Angleterre) qu’il vient glaner sa récompense.

2017 : Jean Michaël Seri (Nice/Côte d’Ivoire) – Milieu de terrain

Les Niçois brillent durant l’exercice 2016-2017 avec le petit relayeur à la baguette. A tel point que l’Ivoirien est ensuite sur le point de s’engager au FC Barcelone. Il ne se remettra d’ailleurs jamais tout à fait de ce transfert avorté. Concernant le vote, Seri devance l’Algérien Ryad Boudebouz (Montpellier) et le Camerounais Benjamin Moukandjo (Lorient). Le chef du service des sports de RFI, Alejandro Valente, remet son trophée au vainqueur devant le public de l’Allianz Arena.

2018 : Karl Toko Ekambi (Angers/Cameroun) – Attaquant

Il aura fallu attendre une décennie pour voir un Camerounais remporter cette distinction qui porte pourtant le nom d’un illustre « Lion Indomptable ». « KTE » est par ailleurs le premier Angevin élu. Ses 17 réalisations ont séduit un jury qui l’a globalement préféré au Tunisien Wahbi Khazri (Stade rennais) et au Burkinabè Bertrand Traoré (Olympique lyonnais). Le futur joueur de Villarreal (Espagne) est distingué à FMM, entouré de ses proches.

2019 : Nicolas Pépé (Lille/Côte d’Ivoire) – Attaquant

Encore un Lillois, encore un Ivoirien et encore un attaquant ! Mais quelle saison de la part de celui qui finit devant Khazri (Saint-Etienne) et le Sénégalais Ismaïla Sarr (Stade rennais), avec 22 buts et 11 passes décisives. Des statistiques impressionnantes qui valent un transfert de Pépé à Arsenal (Angleterre) contre 80 millions d’euros. Le joueur reçoit son MVF à l’issue d’un entraînement à Lille, avant de le présenter de lui-même au public du Stade Pierre-Mauroy.

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