Les combats de lutte doivent se dérouler à l’Arène nationale située à Pikine dans la grande banlieue de Dakar, a indiqué le président du Comité nationale de gestion (CNG) de la lutte.
‘’J’ai eu à le dire et si la décision n’incombait qu’au président du CNG de lutte, tous les combats organisés à Dakar, se passeraient à l’Arène nationale’’, a dit le président Alioune Sarr invité samedi de la plateforme de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS).
‘’Nous avons oeuvrer pendant plus d’un quart de siècle pour que la lutte puisse avoir son stade. Nous l’avons et il faut l’utiliser’’, a plaidé Dr Sarr.
l’Arène nationale, inauguré en juillet 2018 avec une capacité de 20000 places, n’attire pas les promoteurs de lutte qui préfèrent toujours squatter les stades de football.
Pour le président du CNG de lutte, c’est un faux prétexte indiquant que même en football, ce n’est pas tous ceux qui ont envie d’aller suivre des rencontres de football qui y vont.
‘’Le stade (l’arène nationale) est adéquat’’, a-t-il dit indiquant qu’il s’agit d’une infrastructure réalisée certes par des Chinois, mais conçue par des Sénégalais.
S’il est difficile de tenir des combats à l’arène nationale à cause de certaines habitudes, le temps est venu de diriger tous les combats de lutte vers cette infrastructure sportive dédiée.
D’ailleurs au sujet de la lutte, Dr Sarr est plus que jamais en phase avec la directive qui impose l’âge à la retraite à 45 ans.
Des acteurs de la lutte ont laissé entendre dans des entretiens avec des médias qu’il est temps de laisser cette directive à l’appréciation des lutteurs eux-mêmes.
AVEC APS