9 FEV 2021. Le Collectif pour la promotion et la protection des droits des femmes et des filles a exprimé, dans un communiqué, son indignation de la manière dont l’affaire Ousmane Sonko s’est déroulée compte tenu des charges qui sont retenues contre lui : «viols répétés et menaces de mort». Ces limitantes féministes ont dénoncé le « lynchage médiatique » à l’endroit de la présumé victime.
e Collectif pour la promotion et la protection des droits des femmes et des filles condamne fermement le déséquilibre et le parti pris flagrant, en l’occurrence par des militnts de Pastef dans l’affaire de mœurs qui entache leur leader politique Ousmane Sonko. En effet, « tout comme l’accusé est présumé innocent, conformément aux principes généraux qui guident toute procédure pénale, la plaignante mérite des égards et protection de par la loi. Mme Adji Sarr doit donc, dans cette affaire jouir de tous ses droits notamment, d’accès à une justice équitable » déclare-t-il.
D’après le collectif, les tentatives de décrédibilisation de sa parole vont jusqu’à même porter atteinte à sa dignité, faisant le constat, du fait que toute l’attention est tournée vers le présumé auteur plutôt que vers la présumée victime. «Il est inconcevable que Mme Sarr subisse ce lynchage médiatique qui nuit à sa sécurité physique et à sa santé mentale», soutiennent ces femmes.
Selon, le collectif, « les crimes sexuels sont les principales atteintes à la dignité des femmes et les auteurs sont le plus souvent dans une grande impunité à cause d’une culture du viol ». Et en leur qualité de militantes, en contact permanent avec les victimes de violences sexuelles, elles demandent «que l’affaire soit élucidée en toute transparence, conformément aux lois et règlements en vigueur».
KHIRENA.NET AVEC PRESSAFRIK