28 MARS 2021. Le Syndicat autonome des enseignants supérieurs (Saes) dit avoir appris avec un regret et une grande amertume les douloureux évènements qui se sont produits dans la nuit du 25 au 26 mars 2021 au campus social de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Le SAES condamne fermement ces violences regrettables d’où qu’elles viennent, estimant que l’Université est par excellence un lieu d’acquisition du savoir, de formation humaine, de préparation à la vie professionnelle, mais aussi un lieu de socialisation.
Selon les enseignants, «toute autre activité sort du cadre universitaire ». Le SAES demeure « fondamentalement attaché aux franchises et libertés académiques, pour autant l’Université ne saurait être un espace de non-droit ».
Par conséquent, le SAES demande aux autorités de prendre toutes les dispositions pour faire cesser ces violences, appelant à la sagesse des uns et des autres, afin que « le legs de la démocratie, de l’État de droit, de la tolérance et de la fraternité entre les différentes composantes de notre nation, du commun vouloir du vivre ensemble, gages d’une stabilité sociale, seule condition pour asseoir un développement durable, soient préservés ».