9 NOV 2021. La convocation de Barthelemy Diaz devant la 3e chambre correctionnelle de la cour d’appel de Dakar, le 10 novembre, s’annonce comme une tentative de liquidation selon ses conseils et partisans. Car elle arrive juste après la déclaration de candidature du maire de Mermoz Sacré-Cœur à la tête municipalité de Dakar.
Des considérations balayées d’un revers de main par les avocats de Benno Bokk Yakaar, dirigés par Me Ousmane Sèye et Amadou Sall. Ces derniers étaient en conférence de presse, lundi.
‘’On a tenté de faire croire à l’opinion que cette affaire sera évoquée devant la 3e chambre correctionnelle de la cour d’appel de Dakar pour la première fois le 10 Novembre 2021 et ce, après l’investiture du candidat Barthelemy Diaz pour la ville de Dakar. C’est totalement faux’’, s’exclame Me Ousmane Sèye.
Selon ce dernier, la chronologie des faits de la procédure démontre que ceux qui véhiculent cette thèse sont manifestement de mauvaise foi et de gros manipulateurs.
En effet, ajoute-t-il, cette affaire a déjà fait l’objet d’un jugement qui a condamné le prévenu à 2 ans d’emprisonnement dont 6 mois fermes avec 25 millions de FCA à payer à la partie civil. Le prévenu a fait appel sur les intérêts civils et le procureur de la République a fait appel principal, et cette affaire est pendante au rôle de la 3e chambre correctionnelle de la cour d’appel de Dakar depuis au moins 2 ans.
‘’Elle a été renvoyée pour plusieurs motifs dont le retour de la citation des parties au moins jusqu’à la date du 06 Mai 2021.Pendant toute cette période, la date des élections territoriales n’était ni fixée ni connue. En effet cette date a été fixée par décret du 10 Mai 2021 à la date du 23 Janvier 2022. Du 10 Mai 2021 au 02 Novembre 2021 monsieur Barthelemy Diaz n’était pas candidat à la mairie de la ville de Dakar’’, rappelle Me Sèye.
L’avocat et membre de Bby s’interroge : ‘’Comment sur la base de ces faits qui démontrent objectivement qu’il n’y a aucun lien entre la comparution du prévenu devant la cour et les élections territoriales que certains leaders politiques appellent à l’insurrection populaire et à la violence?’’.
B ND/KHIRENA.NET