10 MARS 2022. La Fédération des Syndicats de la Santé (F2S) a procédé ce mercredi au lancement de son deuxième plan d’action, en présence du Secrétaire général Cheikh Diop de la CNTS-FC. Face à la presse, la F2S a annoncé la rétention d’information sanitaire, une grève générale le mercredi 16, le jeudi 17 et vendredi 18 mars 2022, et des assemblées générales sont prévues aussi durant cette période. Un blocage de tous les programmes de santé notamment dans les zones opérationnelles a été annoncé.
« Aujourd’hui, la réalité du terrain montre que la F2S est une interlocutrice crédible. Malgré cet état de fait, les autorités continuent de faire la sourde oreille et baignent dans le dilatoire. C’est pourquoi face à cette situation nous n’avons d’autres choix que de continuer la lutte, donc nous vous annonçons la mise en œuvre du deuxième plan d’action. Malgré cet état de fait, les autorités continuent de faire la sourde oreille et baignent dans le dilatoire. NB : si dans les jours à venir, l’Etat ne réagit pas, nous engagerons le boycott des programmes de vaccination allant même vers une grève illimitée », a déclaré Souleymane Joe Mané, secrétaire général du syndicat des travailleurs de la Santé.
Poursuivant ces propos, M. Mané a rappelé que « c’est le chef de l’Etat lui-même qui avait commandite les études sur le système de rémunération au niveau de la fonction publique depuis 2016 ». Ces études avaient montré selon lui, « que les agents de santé étaient les plus mal payés et le cabinet avait fait des recommandations pour corriger cette iniquité dans le traitement des agents ». Malheureusement, dit-il, « l’Etat au lieu de corriger, préfère plus accentuer l’écart ».
Mieux indique le secrétaire général : « Les agents des collectivités locales ne sont pas bien lotis, avec les conséquences de l’acte 3 sur la décentralisation et la non-application du décret portant fonction publique locale, le sort du personnel communautaire (ASC) est pire, parce qu’aucun de ces agents n’a de statut ».
Pour lui, l’obligation doit être de mise pour « l’application du statut du personnel des établissements publics de santé, le respect des accords de 2014, les conclusions et recommandations issues des différentes négociations avec les syndicats qui composent la fédération, etc. ».
Toutefois, la Fédération des Syndicats de la Santé F2S d’informer l’opinion que « l’Etat sera seul responsable de toutes les conséquences qui découleront de son refus à dialoguer ».
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