7 JUIN 2022. Les emplois déclarés dans le secteur extractif, regroupant les mines et les hydrocarbures, se chiffrent à 10.000 postes dont 95,6% des titulaires sont de nationalité sénégalaise, a-t-on appris lundi de la présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), Seynabou Ndiaye Diakhaté.
« Le rapport de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE – Sénégal) publié en décembre 2021 montre en ce qui concerne les emplois que les 26 sociétés ayant communiqué le détail de leur effectif, emploieraient près de 10.000 personnes qui sont, à 95,6% de nationalité sénégalaise », a-t-elle dit.
Mme Diakhaté intervenait à l’ouverture d’un atelier de restitution des résultats d’une étude sur les vulnérabilités à la corruption dans le secteur extractif au Sénégal.
D’après ce document, « pour l’année 2020, la contribution du secteur extractif (minier et hydrocarbures) aux recettes budgétaires totales de l’État a représenté 5,66% tandis que son apport au PIB s’est évalué à hauteur de 3,39% ».
« Le gouvernement a si bien compris l’apport significatif de ce secteur que, dans ses projets phares, le Plan Sénégal émergent (PSE) lui accorde une place prépondérante’’, qui le fait figurer « parmi les six secteurs prioritaires identifiés pour booster la croissance du pays à 7% d’ici 2023 », a ajouté la présidente de l’OFNAC.
Commanditée par l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), cette étude sur les vulnérabilités à la corruption dans le secteur extractif au Sénégal a été menée par le cabinet SOPEL, avec l’appui d’un comité scientifique pluridisciplinaire mis en place par la présidente de l’OFNAC.
AVEC APS