9 DEC 2020. Décédé le lundi 7 Décembre 2020 chez lui à Koulor(Tambacounda) dont il était le sous-préfet, après un malaise ; ses amis, parents et camarades d’enfance ont tenu à rendre un vibrant hommage à Pape Ibrahima Ndiaye plus connu sous le sobriquet de « PAPIS ». La disparition brutale de ce natif de Fatick a surpris plus d’un. Les témoignages fusent de partout. En voici quelques-uns, recueillis par la rédaction de Khiréna.net auprès de ses amis d’enfance qui sont inconsolables.
« Fatick pleure son fils, la République endeuillée par la disparition de Monsieur Pape Ibrahima NDIAYE, sous-préfet de Koulor qui vient d’être brusquement arraché à notre affection. Papis comme on l’appelait affectueusement était, pour moi, plus qu’un ami. Il était un frère, un homme serviable, généreux, courtois et d’une bonté sans égale. Un grand sportif doublé d’un commis de l’État est parti. Nous avons vécu ensemble à l’Entente Jeunesse de Fatick (Ejf), à l’ASC Paalmaad de Diarrère, à l’université de Dakar. D’un commerce facile, Papis était un musulman accompli, je prie pour le repos paisible de son âme au Paradis firdaws.
Que la terre de Fatick lui soit légère ! »
Ousmane Barro DIONE
« Papis était pour moi un ami sincère, très pieux, courtois et respectueux.
Quelqu’un qui aimait bien sa famille et particulièrement sa maman. J’imagine dans quel état elle doit être.
Depuis que je l’ai connu à l’Université Cheikh Anta Diop où on a partagé le même lit, de son admission à L’école nationale d’administration (ENA) jusqu’à aujourd’hui, il n’a jamais été tenté par les dérives de jeunesse à savoir l’alcool, la cigarette, les filles faciles etc.
Après les études et le football il passait le reste de son temps à la prière et à la lecture. Quand il m’arrivait de lui demander pourquoi il prier autant, il me répondait qu’il le faisait pour sa mère qui souffrait d’une main depuis très longtemps.
Je retiens vraiment de lui un homme entier.
Que le Seigneur notre Dieu l’accueille dans son paradis ».
Jean Michel Faye agent à l’ANPEJ.
« Toujours drapé dans une humanité réelle et rare comme l’eau dans le désert, papis comme nous avions l’habitude de l’appeler était une personne courtoise et humble, une rivière de connaissances malgré son jeune âge, une icône pour le football faickois, une référence sur le plan éducatif mais aussi un fervent croyant. Toute sa vie il s’est battu pour maintenir le cap de l’excellence. Patriote vrai, il était tout le temps au service de sa communauté.
Tu mérites la légion d’honneur frangin
Que la terre du Sine te soit légère
Gloire et honneur à toi
Tu es digne de respect et de considération ».
Abdoul Aziz Faye, Enseignant et auteur.
B ND/KHIRENA.NET
