16 AVRIL 2021. Le chef du bureau de surveillance épidémiologique des maladies animales, Dr Médoune Badiane, a plaidé, vendredi, pour une prise en charge correcte de la rage.

« Les chiens qui sont victimes de cette pathologie sont pour la plupart ceux des familles pauvres. Généralement, les autorités ne s’en rendent même pas compte. C’est pourquoi, je fais ce cri de cœur pour que cette maladie soit prise en charge correctement dans le pays », a-t-il dit.

Au total, 70 foyers de rage ont été détectés au Sénégal en 2020, a-t-il fait savoir, soulignant que la région de Saint-Louis est la plus touchée par cette maladie avec 27 foyers, suivie de celles de Kaffrine et de Kaolack.

« La rage est le parent pauvre des zoonoses parce qu’on en parle pas suffisamment. On en parle juste pendant la journée mondiale de la rage c’est à dire le 28 septembre. Les médias n’en parlent pratiquement pas », a déploré le chef du bureau de surveillance épidémiologique des maladies animales à la direction des services vétérinaires au ministère de l’Elevage.

Selon lui, « ce qui est à craindre, c’est que les autres espèces animales développent la rage. Vous imaginez le risque qu’encourent ceux qui sont à côté d’un bœuf enragé ? Il ne reconnait personne et se met à buter sur tout ce qui bouge ».

Dr Badiane intervenait en marge de l’atelier de formation de deux jours à l’intention des journalistes et responsables de communication des ministères sur l’Approche One Health  (une seule santé) au Service National de l’Education et de l’Information pour la santé (SNEIPS).

KHIRENA.NET AVEC APS

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici